Dossier TS
1- Généralités
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2- Travail - D5 Plantes Géothermie
D5- Plantes - Enjeux planétaires contemporains
D5A- La vie fixée chez les plantes, résultat de l'évolution
1-110- Organisation et développement d’une plante Organisation : AP1Un développement à l’interface du sol et de l’atmosphère La croissance des organes aériens Tiges et feuilles => Grande interface air - plante La croissance des organes souterrains Chevelu racinaire => Grande interface sol – plante Réactions de la plante à l'inclinaison = Géotropisme Le bourgeon apical se développe vers le haut Le bourgeon apical racinaire se développe vers le bas 2-112- La plante et ses échanges avec l’environnement A- Une morphologie foliaire adaptée captent la lumière et échangent des gaz avec l’airUne grande surface foliaire pour captée l'énergie : 80 cm2/g = 8 m2/kg Une forte densité de capteurs, les chloroplastes, dans le parenchyme palissadique Une surface démultipliée pour les échanges gazeux Nombreux stomates et nombreuses cavités dans le parenchyme lacuneux
B- Les organes souterrains absorbent l’eau et les ions du sol Chevelu racinaire important => grande surface de contact = 520 cm2/g Une surface démultipliée grâce aux poils absorbants.
3-114- Les circulations de matières dans la plante Pour produire la matière organique à partir de la photosynthèse dans les feuilles Besoins de sels minéraux et d'eau du sol = sève hydrominérale ascendante Des ¢ organisées en vaisseaux = Xylème Pour alimenter toutes les ¢ de la plante = sève organique ou élaborée fabriquée dans les feuilles. Des ¢ organisées en tubes = Phloème Xylème et phloème sont toujours regroupés Ils sont fabriqués à partir d'une même couche de ¢ = le cambium La première année : croissance en longueur => formations I (en faisceaux) Ensuite, formations II en épaisseur
Xylème et phloème relient tous les organes du végétal Tiges, 4-116- Les plantes se protègent contre les agressions Exemple avec un spécialiste des milieux de vie très secs : l’oyat des dunes. Ammophila arenaria Poacées (ou Graminées)
B- Protection contre des prédateurs. Ex : des acacias africains Des armes mécaniques, chimiques et biologiques - Epines - Tannins => perturbation digestives Appétence amoindrie - Fourmis mutualistes piquantes 5-118- La fleur, une organisation en couronnes AP1 Périanthe : sépale et pétales Androcée : étamines (Filet et anthères) Gynécée : pistil ( Ovaire/carpelles, Style et stigmate)
Présentation : diagramme floral Formule : (3S + 3P) 6T + 6E + 3C Sépales et pétales peu différenciables => Tépales Diagramme : cercles concentriques 6- 120- Le contrôle génétique de la morphogenèse florale A partir d'un bourgeon floral
Sous contrôle de gènes du développement. Modèle « ABC » => 3 familles de gènes S'expriment différemment dans les ¢ selon leur emplacement dans le bourgeon floral
Confirmation : Comparaison des gènes A B et C chez de mutants arabettes Sans pétale => mutation gène A (n° 55) Sans étamine => mutation gène B (n° 149) Sans étamine et sans pistil => mutations gène C (n° 530-531-532)
7-122- Pollinisation et coévolution Autofécondation (plus rarement) Fécondation croisée Par le vent = Anémogamie Par les animaux pollinisateurs = Zoogamie Insectes (abeilles, papillons, ...) = Entomophilie Oiseaux = Ornithophilie Autres : petits mammifères, chauves souris...
Adaptation des plantes pour attirer les insectes pollinisateurs. Glandes nectarifères: odeur - nourriture Couleurs et formes des pièces florales
Adaptation des insectes pollinisateurs Des pièces buccales adaptées chez l'abeille pour le nectar Langue en goutière +/- fermée Palpes labiaux + mâchoire = étui (canal périphérique) Appareil lècheur-aspirateur de nectar => jabot Atteindre les glandes nectarifères => se couvrir de pollen Les abeilles récoltent le pollen, passivement ou activement
Des adaptations conjointes = coévolution Plantes : production de molécules, forme de fleurs,... Pollinisateurs : développement d'organes mieux adaptés
8-124- Dispersion des graines et coévolution Pollinisation – Fécondation - Fenaison Fructification : Ovule fécondé => graine Paroi de l'ovaire => péricarpe Dissémination : Le vent = anémochorie Les animaux = Zoochorie Fruits charnus – digestion tardive => dissémination dans les excréments Bilan => extension de l'aire géographique de la plante
Une adaptation évolutive parfois poussée = coévolution Exemple au Brésil : un cactus et un lézard Lézards actifs (en vadrouille) <=> sortie de fruits du cactus Lézard : chaleur, petitesse, grande bouche Les graines ne peuvent germer que si elles sont passées dans l'intestin du lézard Bilan 129 Test 132
* * * * * * * * * * * * * D5B- La plante domestiquée
La domestication : une très longue histoire d’hommes et de plantesDepuis la sédentarisation à la fin de l'ère glaciaire : 11 500 ans Des blés sauvages aux blés dont on fait le pain et la semoule. Engrain 2n => Amidonnier 4n => blé dur : semoule (pâtes non levées) Amidonnier + égilope = blé tendre 6n : pain (pâtes levées) 8500 ans
La naissance d’une biodiversité façonnée par les agriculteurs Sélection paysanne, locale et au long cours. => Les variétés de pays. Bien adaptées localement. 2-264- La sélection scientifique des végétaux Sélectionner des lignées homogènes et stablesUn patient travail de sélection : Autofécondation sur plusieurs générations Fécondation croisée de temps à autres => robustesse pour certains caractères Résultat = lignées pures pour les caractères souhaités (homozygotie)
Croiser des lignées pures pour obtenir des hybrides aux qualités nouvelles Fécondation croisée de lignées pures => hybrides homogènes Expression de caractères intéressant chez les hybrides 1° année => production des semences du maïs hybrides 2° année : production/récolte des hybrides 3-266- Sélection et biotechnologies végétales La biologie cellulaire au service de la création végétaleLes cultures in vitro permettent de contrôler A partir d'une ¢ (ou un petit nombre) => Cal => plantule => plante entière. Bilan: sélection rapide et conservation de grandes quantités
La biologie moléculaire au service de la création végétale Les marqueurs moléculaires permettent de choisir les plants les plus intéressants. Séquences d'ADN repérables (par des sondes) associés à des gènes d'intérêts Repérage des allèles d'intérêts et des marqueurs spécifiques Extraction ADN + PCR puis action d'enzymes de restrictions déterminées : Electrophorèse + sondes => Empreinte génétique 4-268- L’obtention de plantes transgéniques Exemple 1 : Soja Roundup-Ready (résistant au glyphosate) Planche 1
Étape 1 : Trouver un gène d’intérêt et préparer son transfert. Récupératon du gène d'intérêt : gène R chez une bactérie résistante au glyphosate Récupération d'un plasmide vecteur de Agrobacterium tumefaciens Intégration du gène dans le plasmide Intégration des plasmides recombinés dans les bactéries A.t. Culture bactérienne
Étape 2 : Transférer le gène aux cellules de la plante cible. Culture in vitro de Fragments de feuilles de soja et de bactéries recombinées Infection de certaines ¢ Intégration du gène R, dans certaines cellules
Étape 3 : Sélectionner les cellules transformées et régénérer des plantes entières. In vitro, ajout de glyphosate aux cultures des Cals Les cals résistants ont intégré le gène de résistance Les cals résistants sont mis en culture Étape 4 : Evaluer les plants pour affiner la sélection Test génétique : nombre de gène R Test biologique : abondance de la protéine résistante Anticorps marqués antiprotéine de résistance Intensité de la couleur <=> abondance le la protéine
Étape 5 : Produire les plantes génétiquement modifiées. Culture in vitro puis sous serre Reproduction par autofécondation
Exemple 2 : Maïs Bt (producteur d'une toxine contre la pyrale) Mon180 - Planche2
la toxine Cry1Ab de Bacillus thuringiensis (Bt) Transfert dans un plasmide du gène associé à un gène de résistance à un antibiotique Culture de bactéries porteuses de ce plasmide recombiné et sélection 2 techniques de transfert aux ¢ du maïs : - Canon avec billes de tungsten enrobées de plasmides - Contamination bactériennes des ¢ Culture des ¢ => cals => plants => cultures 5-270- Les semences, un enjeu contemporain Problèmes liés aux plantes génétiquement modifiéesProblème biologique: une technique aux résultats hasardeux Le locus du gène n'est pas contrôlé Plusieurs gènes peuvent se mettre dans un même génome Des gènes transférés peuvent perturber l'expression d'autres gènes de la plante Problèmes environnementaux: Dissémination des transgènes Par le pollen sur des cultures voisines ou des plantes proches Par des échanges horizontaux dans le sol Pollution des sols Ependage d'herbicide - Transfert d'insecticide Pollution des sols et des nappes Pollution des chaînes alimentaires jusqu'à l'homme Diminution de la biodiversité en premier celle des sols Perturbation des chaînes alimentaires Baisse de la qualité des sols => apports d'intrants supplémentaires Emergence de résistances. Résistance aux herbicides, insecticides,... antibiotiques Intérêt des biotechnologiesEvolution du travail sur les semences Facilité des recherches avec les cultures in vitro Rapidité des sélections Sécurité des qualités des récoltes Production de molécules médicaments en milieu confiné Exemple avec l'insuline humaine Problèmes liés aux biotechnologies dans l'évolution des semencesGestion des brevets du vivant Monopoles économiques qui « interdisent » le commerce des variétés paysannes Destruction des cultures vivrières des pays en voie de développement Soumission des agriculteurs aux exigences des grandes firmes Remarque : nouvel intérêt pour des variétés paysannesMieux adaptées aux différents milieux Moins d'intrants Qualités nutritionnelles et organoleptiques
Test 278
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D5C- Géothermie et propriétés thermiques de la Terre
1-238- Gradient géothermique et flux géothermique A- Des manifestations du flux thermiqueDes manifestations hydrothermales révélatrices. Sources thermales Fumeurs noirs Geysers... Observation : une température élevée à « faible» profondeur. Grottes - Caves: T° constante été/hiver <=> contraste extérieur Galeries de mines : 40-50 °C <=> 500-800 m de profondeur
B- Mesure du gradient et du flux géothermiques Le gradient géothermique : par forage = variation de la T° avec la profondeur Variations locales : fourchette de 1 à 10 Record : Russie (Kola) : 12 262 m – 180 °C Le calcul du flux géothermique = énergie perdue par la surface de la terre en W/m² Fonction de la conductivité thermique (CT) des roches CT = Flux par conduction dans un gradient de 1 K/m Bilan : les roches = mauvais conducteurs thermiques => favorables au stockage 2-240- Contexte géologique et ressource géothermique en France A- Le flux géothermique en France et la. géologie du sous-solGradient et flux géothermiques en France. Carte des isothermes à 5000 m de profondeur. Carte du flux géothermique => 3 régions : Rhone – Massif central - Alsace Quelques traits du contexte géologique en France. 3 Massifs anciens – 3 Bassins sédimentaires – des massifs volcaniques Exemple des aquifères du bassin parisien Formation du bassin sédimentaire : par subsidence => accumulatin de strates Des strates de roches imperméables avec des argiles (schistes ou marnes) Strates de roches perméables : sables ou calcaires fractionné Définition : Aquifère = volume de roche capable de contenir de l'eau Nappe phréatique = volume d'eau contenu dans un aquifère Nappes aquifères et gradient géothermique => eaux chaudes dans aquifères (isothermes)
B- Les ressources potentielles en France Les potentialités de la géothermie, en France : 3 types Très basse énergie : eaux jusqu'à 30 °C avec pompes à chaleurs Basse énergie : eaux de 30 – 100 °C directement pur le chauffage Moyenne-haute E.: Eaux jusqu'à 250 °C => fluides – vapeur => turbines => électricité Un exemple d’étude de faisabilité géothermique : région d'Orléans Nappe captive – libres Niveau piézométrique Présence-absence de toit Alimentation d'une nappe : infiltration
3-242- Flux géothermique et contexte géodynamique A- Un flux géothermique hétérogèneFlux géothermique et contextes tectoniques. Très nombreuses mesures => moyenne = 87 mW/m² Variations : 60-100 mW/m² (100 ; eau = bon conducteur thermique) Carte => nombreuses anomalies (+) => Dorsales océaniques - Zones de subduction Zones propices au développement de la géothermie haute énergie. Hte énergie : dorsales océaniques + zones de subduction Moyenne et basse : Bassins sédimentaires Très basse : vieux boucliers B- Ressources géothermiques de haute énergie et dynamique lithosphérique Exemple de la Guadeloupe dans un contexte de subduction. Champ géothermique de Bouillante => près de la soufrière Nombreuses manifestations hydrothermales 9 % de la consommation d'électricité Ressources géothermiques et points chauds. Yellowstone Alignement de formations volcaniques anciennes => point chaud Structure géologique : la caldéra d'un supervolcan Manifestation hydrothermales multiples
4-244- Origine du flux thermique et transferts d’énergie A- L’origine de l’énergie interne du globe- La chaleur résiduelle de la formation de la Terre par accrétion d'astéroïdes Faible proportion - Certaines roches contiennent des éléments chimiques radioactifs : U, Th, K... La désintégration libère de la chaleur on peut mesurer la désintégration par un comptage : cpm Coup par minute Résultats pour quelques roches => tableau La part des différentes enveloppes dans la production d’énergie thermique Calcul rapide de l'énergie totale perdue par la Terre : Flux : 80 mW/m² – Surface d'une sphère : S= 4 pR² – R = 6000 Km = 36 TW Valeurs estimée = 42 TW A partir des estimation des concentration des différentes enveloppes: AP3 Calcul à faire : part de chacune d'elles additionnée => total = 33 TW avec d'autres éléments radioactifs... valeur proche de la totalité estimée Plus le reliquat de la chaleur de formation initiale
B- Les mécanismes des transferts d’énergie thermique dans un milieu Deux mécanismes de transfert de chaleur dans un milieu. Conduction : agitation des atomes de proche en proche Sans déplacement de matière (barre de fer) Convection : déplacement de matière => mouvements de convection Efficacité des transferts de chaleur par conduction et convection Dispositif d’ExAO => tableau de résultats Tracer les courbes avec un tableur 5- 246-Les transferts d’énergie et la dynamique interne A- Les transferts d’énergie thermique au sein du globe terrestreÉvolution du gradient géothermique moyen avec la profondeur. Mesures indirectes => courbe avec paliers et fourchettes de T° Grandes structures internes : manteau sup – inf – noyau Des variations latérales et verticales du gradient géothermique dans le manteau. Grandes anomalies positives dans les zones de dorsales et de subduction ~ 100 km Variations horizontales et verticales des anomalies => transferts de chaleur
B- La convection mantellique et la dynamique lithosphérique La tomographie sismique à l’appui d’un modèle de convection. Roches : mauvais conducteur => conduction faible Donc hypothèse de convection => chaleur => roches plastiques => écoulement plastique de quelques cm/an Adéquation entre analyse et modèle pour le manteau Zone froides – plaques plongeante Zones chaudes – dorsale océanique Des simulations permettent de proposer un modèle pour les transferts d’énergie Cellules de convection dans le manteau => dorsales + subduction Conduction linéaire pour les points chauds 6-248- L’exploitation par l’homme de l’énergie géothermique A- Des exploitations géothermiques adaptées aux contraintes localesDes usages adaptés aux contraintes géologiques locales. Une possibilité de chauffage grâce à la géothermie basse et très basse énergie.
B- La géothermie : une alternative ambitieuse pour le futur La « géothermie des roches chaudes fracturées ». Soultz-sous-Forêts Part de la géothermie dans la production d’énergie Electricité en France Electricité dans le monde Thermique = 70 % Nucléaire = 14 % Géothermie = 3 % Renouvelable = 13 % Energie dans le monde (électricité, déplacements, chauffage, ...) Bilan 253 Test 256
* * * * * * * * * * * * * * * * Date de création : 11/04/2014 ¤ 11:19 Infos
Amical souvenir à tous mes anciens élèves |