D3- Communication nerveuse : la commande musculaire
D3A- Une commande réflexe des muscles ...
1-352 Étude expérimentale du réflexe myotatique AP1
A- L’enregistrement de l’activité électrique des muscles AP1
Electromyogramme et muscles antagonistes
L’activité cellulaire (musculaire,...) génère un variation de potentiel électrique enregistrable
2 muscles antagonistes ne peuvent pas se contracter en même temps.
L’enregistrement d’une réponse réflexe : le muscle extenseur du pied

Le choc sur le tendon déclenche l’enregistrement = stimulation
Une contraction musculaire ponctuelle et spécifique est enregistrée (automatique) = réponse
La réponse se fait en même temps et de la même manière pour toutes les cellules activées
Un certain temps sépare la stimulation de la réponse.
Bilan :
Stimulation => message sensitif
Réponse musculaire => message moteur
Temps de latence => circulation des messages nerveux
B- Des renseignements apportés par l’étude du réflexe myotatique
=> L’influence de l’intensité du stimulus. Réponse proportionnelle
Fonction du nombre de cellules musculaires mises en jeu
La réponse maximale correspond à l'activation de toutes les cellules du muscle
=> L’influence de l’état de contraction du muscle (tonus musculaire)
La contraction du muscle inhibe la réponse myotatique.
Un outil diagnostique couramment utilisé.
Test de bon fonctionnement nerveux.

2-354 Le réflexe myotatique, un réflexe médullaire
Observation :
Temps de latence = 30 ms
Vitesse moyenne du message dans un nerf = 50 m/s
Le temps de latence => quelle distance ? => 1,5 m
=> aller – retour à la moelle épinière
A-La moelle épinière, centre nerveux du réflexe myotatique
L’intégrité de structures nerveuses est nécessaire à la réalisation des réflexes.
Situation : canal rachidien de la colonne vertébrale
Protection : Osseuse + méninges
Coupe transversale de moelle épinière humaine : 2 substances
Substance grise interne
Substance blanche périphérique
Orientation : Cornes dorsales effilées et cornes ventrales arrondies ("ventrues")
B- Les neurones, des cellules singulières
Organisation cellulaire de la moelle épinière
Substance grise : présence de noyaux cellulaires = Corps cellulaires de neurones
Substance blanche : absence de noyau cellulaire = fibres cellulaires de neurones (dendrites , axones)
Organisation cellulaire des nerfs.
3-356 Les éléments de l’arc réflexe myotatique AP1
¤- Au niveau du muscle 
- Organisation structurale
Os – tendon – muscle – tendon - os
Tendon => rigide
Muscle élastique
Faisceau de fibres musculaires
1 Fibre = 1 cellule plurinucléée, très allongée
Faisceaux de myofibrilles: associations moléculaires (actine, myosine)
- Le fuseau neuromusculaire = , « Capsule », récepteur sensible à l’étirement.
Paquet de fibres normales + fibres modifiées
Connection avec fibre nerveuse sensitive
Sensibilité = élongation
- La plaque motrice = Zone de contact entre fibre nerveuse et fibre musculaire.
1 plaque motrice = plusieurs points de contact => synapses
¤- au niveau de la moelle épinière
- Organisation générale AP2

- Dans le ganglion spinal (ou rachidien)
- Les entrées et sorties au niveau de la moelle épinière B-356
Localisation des fibres nerveuses sensitives (RD) et motrices (RV)
Localisation des neurones sensitifs et moteurs
¤- Bilan : schéma de l’arc réflexe
Construire à partir du schéma de la moelle épinière
Réflexe monosynaptique => 2 neurones
4-358 Nature et propagation du message nerveux AP2
A- La manifestation électrique du message nerveux
¤ Au repos la membrane plasmique du neurone est polarisée = Potentiel de repos
¤ La circulation du message nerveux = variation de potentiel = Potentiel d’action (PA)

¤ Caractéristiques du PA
En un point donné de la fibre => 1 PA = variation momentanée de potentiel de la membrane
Dépolarisation = entrée d’ions Na+
Repolarisation = sortie d’ions K+
Rééquilibrage actif (ATP) des concentrations ioniques
Cette dépolarisation se transmet de proche en proche sans perte d’intensité
La vitesse de déplacement est constante = une onde (en anneau) de dépolarisation
B- Codage du message nerveux
Une stimulation => une salve de PA
Remarque : phénomène d’habituation
Intensité => fréquence des PA
*Modulation de réflexe myotatique
¤ L’influence d’une hausse d’intensité du stimulus.
Flexion croissante du tendon
Traction croissante sur le muscle
FNM activés => plus nombreux
Plus grand nombre de fibres sensitives
FNM activés => plus amplement
Fréquence des PA plus grande
Réponse musculaire ponctuelle croissante
¤ Nombre de fibres musculaires + intensité des contractions
L’influence de l’état de contraction du muscle => inhibition croissante du réflexe
Intervention de la motricité volontaire
5-361 Le fonctionnement d’une synapse AP3
¤ Arrivée du message nerveux
- Exocytose d’acétylcholine : neurotransmetteur

¤ Récepteurs post membranaires à acétylcholine
Expériences

¤ Schéma bilan
- Ouverture des canaux ioniques Na+=> dépolarisation de la membrane post synaptique
- Propagation de l’onde de dépolarisation hors synapse => canaux Na+et K+
=> Contraction des myofibrilles cellulaires
- Rééquilibrage actif (ATP) des concentrations ioniques
- Dégradation des molécules d’acétylcholine dans la fente synaptique
¤ Remarque sur l’intensité Stimulation - réponse
Message nerveux => frquence de PA
Nombre de plaques motrices – synapses + nombres de vésicules de neuromédiateurs
Nombres de récepteurs post-synaptiques occupés
Amplitude de la dépolarisation
Fréquence (nombre) PA extra-synapses => nombre de fibres + intensité de la contraction
6-362 Les effets de substances exogènes AP3
Le mode d’action de substances « myorelaxantes »
Configuration similaire à l’acétylcholine => fixation sur les mêmes récepteurs
2 conséquences possibles :
Même action que le neuromédiateur = agoniste
Sans action sur le récepteur = antagoniste => non ouverture des canaux Na
Curare = antagoniste => paralysie et asphyxie selon les doses
Pharmacologie = curares de synthèses
Autres myorelaxants => sur système centrales : effet inhibiteur sur la motricité et l’anxiété
Bilan : 367
Test : 370
* * * * * * * * * * * * * *
D3B- Motricité volontaire et plasticité cérébrale
1-376 Les aires cérébrales de la motricité volontaire AP4
A- Analyse des observations de l’activité pratique
Organes : ordre bas=>haut
Projection Axiale : haut=>bas (curseur = 30 – 43 – 67)
Latéralité : Organes côté droit => hémisphère gauche = Contralatéralité
Position frontale : descente vers l’avant (curseur = 142 – 117 – 102)
Bilan : Bande de cortex = cortex moteur en lien avec les muscles contralatéraux
B- Localisation du cortex moteur 
2 aires liées à la motricité volontaire
Aire motrice I (primaire)
Exécution des mouvements
1 stimulation => 1 mouvement
Aire prémotrice (secondaire)
Planification et contrôle
Projection des muscles sur le cortex
Fonction de la finesse des mouvements
Représentation déformée du corps = homoncule moteur
Des troubles de la motricité dus à des déficiences cérébrales.
La maladie de Parkinson
Baisse d’activité des neurones à dopamine (neurotransmetteur)
L’apraxie
Troubles de la réalisation des gestes, sans paralysie
=> aires prémotrices + cortex autre
2-378 Du cerveau aux motoneurones de la moelle épinière
A- Des accidents aux conséquences très variables
Les effets de lésions médullaires. Paralysie des muscles sous la lésion
Paraplégie (A): lésion dorso-lombaire => membres inférieurs
Tétraplégie (B): lésion cervicale => 4 membres
Accident vasculaire cérébral AVC: (C) : Carotide droite => hémisphère D => hémiplégie G
Hernie discale (D): douleurs et troubles moteurs dans les membres inférieurs
Bilan : La commande volontaire nécessite l’intégrité de la moelle épinière (et du cerveau)
Une lésion de la ME => paralysie des muscles en aval de la lésion
La lésion « coupe » la commande => arrêt du message nerveux
Remarque : cœur – poumons – viscères (vie végétative) = indépendance partielle de la ME
=> lien direct avec le cerveau par les nerfs craniens X (vagues / pneumogastriques)
B- Le trajet suivi par les messages nerveux moteurs
Départ du message depuis les neurones du cortex moteur
Les axones descendent dans la ME avec un croisement contralatéral au niveau du bulbe
Des faisceaux de fibres dans la SB de la moelle épinière
Contact synaptique avec les neurones moteurs des muscles => mouvement
3-380 Le rôle intégrateur des motoneurones médullaires
A- Une réponse motrice modulée 
Rappel : modulation selon l’intensité de la stimulation
Modulation selon l’état du muscle
- Variations mesurées :
A- relaché => réponse ordinaire
B- légèrement tendu => réponse affaiblie
C- « oublié » => réponse forte
- Analyse
B = activité volontaire => inhibition partielle du réflexe
C = La volonté travaille ailleurs => moins d’inhibition = le muscle est plus relaché
La seule source d’information des muscles = neurones moteurs 
1 fibre musculaire = 1 plaque motrice
1 motoneurone = plusieurs fibres musculaires
1 muscle = plusieurs motoneurones (nombre selon la finesse)
=> modulation des messages nerveux moteurs
=> les motoneurones intègrent différentes informations : synapses
B- Intégration des informations diverses par les motoneurones AP3
a- Deux sortes de synapses <=> deux sortes de neuromédiateurs <=> deux sortes de neurones
Synapses excitatrices => PPSE – synapses inhibitrices => PPSI
Neurotransmetteur excitateur dans neurone excitateur => dépolarisation
Acétylcholine => augmentation du nombre de PA
Neuromédiateur inhibiteur dans un neurone inhibiteur => hyperpolarisation
GABA => diminution du nombre de PA
b- Gestion des informations dans le temps et dans l’espace => Sommation
Des milliers de contacts synaptiques sont établis sur un neurone
Les PPSE et PPSI se propagent vers le cône axonique du neurone
Selon l’intensité cumulée de dépolarisation, un message partira ou non
L’intensité se manifeste par la fréquence des PA.
c- Bilan sur le réflexe myotatique
Chaque motoneurone reçoit :
Des synapses excitatrices venant des
Neurones sensitifs (réflexes) issus du même muscle
Neurones moteurs cérébraux pour ce muscle (motricité volontaire)
Des synapses ihnibitrices venant des
Interneurones en contact avec les neurones sensitifs du muscle antagoniste
Interneurones en contact avec les neurones moteurs corticaux pour l’antagoniste
Des afférences (+ ou –) venant de neurones médullaires du côté opposé.
4-382 La plasticité du cortex moteur AP5
A- Nous n’avons pas tous le même cerveau !
Une variabilité anatomique.
Forme – volume – position/forme des gyrus et des sillons
Une variabilité fonctionnelle.
Une même activité, dans les mêmes conditions d’enregistrement :
=> les zones fonctionnelles sont différentes : importance et position
Axial : 0 = sommet Frontal : 0 = avant Sagittal : 0 = droite
B- L’importance de l’expérience individuelle
Inné : réflexes archaïques du bébé : agrippement, marche, nage, succion,…
=> des réseaux de connexions définis de façon génétique
La plus part du temps ils disparaissent – submergés par l’environnement
=> Observation / Mimétisme / Usage / Apprentissage les redéveloppent
Apprentissage et plasticité du cortex moteur. Exemple des musiciens
a- Un exercice avec les doigts
Entrainement =>
Réussite
Développement de l'aire dédiée en surface et en intensité
b- Le travail du musicien(Doc1)
Restructuration des aires corticales motrices et auditives :
développement et interconnection
3 structures amplifiées :
Cortex moteur
Corps calleux : liens entre main droite main gauche
Planum temporal : lien temporal (auditif) – pariétal (moteur)

5-384 La récupération de la motricité après une lésion
A- Une récupération qui repose sur la plasticité des aires motrices
Après un AVC : mouvements de rééducation de la main droite
Relais de zones non concernées, avant retour normal
Après une lésion cérébrale limitée, une récupération est souvent possible.
Paralysie et perte de sensibilité du bras droit
Entrainement : 
Projection de mouvements du membre paralysé sur un miroir
Demande de mouvements similaires dans le bras paralysé
Résultat => développement du cortex moteur associé
Un autre exemple: doc 2
B- Limites et espoirs de la neurogénération
Avec un corps cellulaire intact, les fibres peuvent croître : => neurones périphériques
Neurone moteur => corps cellulaire dans la moelle épinière
Neurones sensitifs => corps cellulaire dans ganglions spinaux
Cellules souches neuronales
Présence de telles cellules souches dans le cerveau
Migration connexions possibles, à petite échelle
Dégradation normale peu influente pour le vieillissement
Dégradation importante dans dégénérescence cérébrale
Alzheimer
Parkinson
=> Patrimoine à préserver !
Bilan: 389
Tests: 392
* * * * * * * * * * * * * *