D2
GÉNÉTIQUE et ÉVOLUTION
* * * * * *
* Acquis
1- Base de l’organisation : la cellule
3 catégories, 4 types
- Acaryotes : Virus
- Procaryotes: Bactéries (Eubactéries, Archaébactéries)
- Eucaryotes :
¢ animale
¢ végétale
Structure des cellules eucaryotes (D2AP1) et Exo
2-Le chromosome -D2AP1
- Dans une cellule en activité (interphase G1): fibre de chromatine
Collier de nucléosomes spiralé
1 molécule d'acide nucléique (ADN) associée à des protéines histones
- Dans une cellule en division
réplication : 1 chromosme dupliqué en 2 chromatides
condensation : chromosome métaphasique
- ADN : deux chaînes de nucléotides antiparallèles
nucléotide : association de 3 molécules
1 sucre: le désoxyribose
1 phosphate
1 base azotée parmi 4 possibles: A T C G
Exo
- Les figures de mitose
Préparation: duplication du chromosome formant 2 chromatides = Interphase G2
Les phases de la mitose:
Prophase = condensation : chromosomes métaphasiques
Métaphase = plaque équatoriale
Anaphase = Séparation des chromatides
Télophase = formation des 2 cellules filles
3- Biosynthèse protéique: -D2AP1
- Gène : segment d’ADN : séquence responsable de la synthèse d’une protéine
- Biosynthèse : 2 lieux, 4 étapes
* Noyau :
+ Transcription: ADN => ARNpm
+ Epissage : assemblage des exons
* Cytoplasme :
+ Traduction ribosomes et Réticulum Endoplasmique = REG
codon => anticodon de ARNt-AAx... Code génétique
+ Maturation REG - Corps de Golgi - Vésicules/cytoplasme
bilan: protéine = séquence d'AA => fonction de séquence de nucléotides
Exo
- Mutation : changement dans la séquence des nucléotides (ponctuelle pour 1 seul nucléotide)
Conséquences variables : nulle, sans conséquence, graves, favorable
a- Selon l’emplacement
Dans l’ADN hors gène (80 % de l’ADN cellulaire) => sans conséquence
Dans l’ADN non-codant d’un gène (-> intron) => sans conséquence
Dans l’ADN codant d’un gène (-> exon) => conséquences variables
b- Selon la formation
Déletion/Insertion => décalage des nucléotides => perturbation
Substitution/Inversion => changement d’un codon => conséquences variables
- Même AA correspondant => sans conséquence
- Nouvel AA => conséquences variables
* Configuration géométrique non/peu changée => sans conséquences
* Configuration changée conséquences variable
+ Hors site actif => sans/peu conséquences
+ Dans site actif => défaillance
Intérêt : parfois nouveaux allèles
4- Phénotype: expression particulière d'un caractère (exemple la Drépanocytose)
- A l'échelle de l'organisme: être essoufflé après un petit effort
- A l'échelle cellulaire: des hématies difformes
- A l'échelle moléculaire: les molécules d'hémoglobine fibreuses
5- L’arbre de vie des êtres vivants
- Organisation semblable : atomes, molécules, cellules
- Fonctionnement semblable :
* énergie : ATP, mitochondrie
* mémoire : ADN, code génétique, biosynthèse
* transmission : mitose
=> Héritage d’un ancêtre commun
- Des molécules semblables en structure et fonctionnement
* Dans des êtres vivants différents = molécules homologues [exemple: l'insuline - homme, boeuf, mouton, cochon,...]
* Dans le génome d'une espèce = famille multigénique [exemple: les globines chez l'homme]
=> Héritage d’un ancêtre commun
=> Une origine commune à tous les êtres vivants : LUCA
Last Universal Common Ancestor
=> Arbre : Quel degré de parenté ?
D2 A- Brassage génétique et Diversité des génomes
1-14 Reproduction sexuée et stabilité du caryotype
A- L’équipement chromosomique des cellules somatiques et sexuelles
Un caryotype => Présentation ordonnée des chromosomes métaphasiques d'une cellule
Condensés, fissurés en 2 chromatides
Une cellule somatique humaine.
=> Forme et contenu semblables pour 22 paires = Chromosomes homologues
= Autosomes
=> 2 chromosomes « solitaires » différents => non homologues
= Gonosomes (Homologues ches les femelles)
Une cellule sexuelle humaine.
=> 23 chromosomes uniques
=> Séparation des homologues
B- Diploïdie et haploïdie (D2pl1)
Un cycle biologique chez les mammifères (humains) : Cycle diploïde
Organisme (parent) – méïose – fécondation – organisme (descendant)
Un cycle biologique chez un champignon ascomycète (Sordaria) : Cycle haploïde
Organisme (filament mycélien) – fécondation – méïose – Descendant (nouveau fimlament)
Bilan : Quelques définitions essentielles.
Diploïde: qui contient des paires de chromosomes homologues
Haploïde: qui contient des chromosomes uniques
¢ somatique humaine => 2n = 46
22 paires d’autosomes et 1 paire de gonosomes
¢ germinale humaine => n = 23
Mitose : division cellulaire avec conservation du patrimoine génétique
Méiose : division cellulaire avec réduction du patrimoine génétique
2-16 Le déroulement de la méiose (D2pl1)
A- Une division cellulaire (exo)
Interphase G1 – S – G2
Fin d’interphase : 1chromosome = 2 fibres associées (chromatides)
La division, en 2 temps
Méïose 1: Séparation des homologues (div. Réductionnelle)
- Pro. 1 : Condensation et association des chromosomes homologues => tétrades
- Méta. 1 : Plaque équatoriale
- Ana. 1 : séparation des chromosomes homologues
- Télo.1 : formation de 2 cellules n
Méïose 2 : séparation des chromatides (div. Equationnelle)
- Pro.2 : n chromosomes fissurés
- Méta.2 : plaque équatoriales
- Ana 2 : séparation des chromatides
- Télo.2 formation de 4 cellules n
Evolution de la quantité d'ADN dans une cellule (schéma)
B- La méiose chez les humains
a- Dans les testicules des hommes : de la puberté à la mort
- Méïose complète et continue dans la paroi des tubes séminifères :
Préparation: 1spermatogonie => 1 spermatocyte 1
Méiose 1: 1 spermatocyte 1 => 2 spermatocytes 2
Méiose 2: 2 spermatocyte 2 => 4 spermatides
- Différenciation: 4 spermatides => 4 spermatozoïdes dans la lumière du tube
- Stockage dans le liquide séminale des vésicules séminales = sperme
- Sortie par érection-éjaculation, après stimulations.
b- Dans les ovaires des Femmes :de la puberté à la ménopause - Méiose discontinue (Doc 1)
- Avant naissance, dans l’ovaire du fœtus :
Mitoses des cellules germinales (2n): les ovogonies, puis arrêt des mitoses
Préparation: 1ovogonie => 1 ovocyte 1
Méiose 1: blocage en Pro1
Stock limité d’ovocytes 1 entourés de quelques ¢ accompagnatrices = follicules primordiaux
- De la puberté à la ménopause, pour 1 cycle donné :
3 mois avant l’ovulation du cycle
« réveil » de 100-300 Ovocytes I => mitoses des cellules accompagnatrices => Follicules I puis II puis III (cavitaires)
=> évolution des follicules et atrésie de la plupart
Dans le cycle en question:
J1 à J12: Maturation du follicule (1 seul au final = follicule mûr -Atrésie des autres)
J12 à J14: déblocage de la Méïose
Fin de Méiose 1: 1 ovocyte 1 => 1 ovocyte 2 + 1 Globule Polaire(GP)
(GP 1 = « poubelle à homologues »)
Méiose 2: Pro2 – Méta2 / Blocage
J14: Ovulation = expulsion de l’ovocyte 2 dans son nuage de cellules folliculaires
- Si présence de gamètes mâles : fin de méïose
Méiose 2: déblocage =>ovotide + GP 2 (« poubelle à chromatides »)
Différenciation: 1 ovotide => 1 ovule
4-20 Le brassage interchromosomique
A- Hérédité d’un caractère chez la souris ; jeu d’écriture.
Un seul caractère : couleur du pelage [phénotype]
Un seul gène gouverne ce caractère (génotype)
2 allèles possibles : gris (sauvage) et blanc = albinos (muté)
Les ¢ somatiques sont diploïdes => possèdent 2 exemplaires du gène
Homozygote => 2 allèles identiques
Hétérozygote => 2 allèles différents
Les croisements :
Parents toujours homozygotes = souches pures
Croisement de Parents de souches différentes : P1 [gris] X P2 [blanc]
Résultat = F1 (1° génération) = Hybride
Tous les F1 sont gris
Chaque individu F1 a reçu 1 allèle gris et 1 allèle blanc => hétérozygote
Conclusion : l’allèle gris s’exprime => gris est dominant, blanc est récessif
Jeu d’écriture (D2pl1 page 2)
Repérer les allèles : 2 possibilités
Soit une initiale avec Majuscule pour Dominant et minuscule pour récessif
G (gris) et a (blanc = albinos)
Soit l’initiale de la mutation pour l’allèle muté généralement récessif (préférable)
a (albinos) a+ (gris) + représente la forme sauvage souvent dominante de l’allèle
Génotype : parenthèses – diploïde avec 2 allèles – haploïde avec 1 seul allèle
Croisement test
Une souris grise peut être homozygote ou hétérozygote :
Comment savoir ?
En faisant le croisement test = [Dominant] x P2 [Récessif]
Résultats (du livre) ;
50 % des descendants [gris] 50 % [blanc] => parent hétérozygote
Analyse ;
Le parent [Récessif] ne fournit que l’allèle a dans ses gamètes
Pour les 50 % de [a+], le parent [Dominant] a du fournir un gamète avec a+
Pour les 50 % de [a], le parent [Dominant] a du fournir un gamète avec a
Donc le parent [Dominant] possède les 2 allèles a+ et a => hétérozygote
Remarque : si les résultats étaient : 100% des descendants [gris]
=> le parent [Dominant] serait homozygote
AP1 : sordaria
Pour les asques avec 4-4 => D2pl1 (page 2)
« séparation ordonnée des homologues dans la méiose
C’est unevisualisation du déroulement de la méiose
B- Croisement pour deux caractères : dihybridisme AP3
F1 est à 100 % de type [v+,e+]
L’analyse du croisement test
Résultats: 50 % de phénotypes parentaux et 50 % de phénotypes nouveaux
Analyse: le parent [récessif] ne fournit qu'un seul type de gamète: (v e), avec les 2 allèles récessifs
Pour obtenir les 4 sortes de descendants, le parent [dominant] doit donc fournir des gamètes avec:
(v+ e+) pour [v+ e+]
(v+ e) pour [v+ e]
(v e+) pour [v e+]
(v e) pour [v e]
Donc le parent [dominant] fabrique 4 sortes de gamètes
50 % de gamètes types parentaux (v+ e+) et (v e)
50 % de gamètes nouvelles (v+ e) et (v e)
Le parent [dominant] contient donc les allèles + et mutés => ils est hétérozygote
Une fois sur 2, l'allèle + d'un gène se retrouve l'allèle muté de l'autre gène
=> ils ne sont donc pas transmis ensembles c'est donc qu'ils sont sur 2 chromosomes différents
=> les gènes sont donc indépendants
Donc pour les ¢ : 2n = 4
La méiose (AP3 p3) donnent 4 sortes équiprobables de gamètes par séparation aux hasard des chromosomes parentaux
Bilan: la séparation des homologues parentaux se fait au hasard, durant la méiose 1
=> Constitution de 2 lots haploïdes de chromosomes (1 seul homologue de chaque paire)
- Chaque lot est constitué de chromosomes paternels ou maternels, au hasard
=> Brassage interchromosomique (exemple avec 2n = 6)
- Chez 1 humain le nombre total possible de lots différents = 223 = 8 388 608
5-22 Le brassage intrachromosomique
B- Résultats surprenants chez Sordaria : les asques 2222 ou 242 ?
Echange de tronçons de chromatide au cours de la méiose 1
Croisement (chiasma) suivi par rupture/échange de tronçons
= crossing-over
A- Chez Drosophila : un croisement aux résultats inattendus.
¤- P1 [v+,b+] longue/rouge P2 [v ,b] vestigiale/brun => F1 [v+,b+]
¤- Croisement test : 4 phénotypes
[v+,b+] 31,5 % type parent P1
[v ,b] 31,5 % type parent P2
[v+ ,b] 18,5 %
[v ,b+] 18,5 %
Analyse : Ce sont les gamètes des F1 qui déterminent les phénotypes
63 % des gamètes de F1 de types parentaux (P1 et P2)
37 % de types nouveaux
Puisque la majorité est de type associé (v+,b+) (v,b)=> les gènes sont liés
=> jeux d’écriture, et schémas
Les cas minoritaires sont des « échanges » => crossing over pendant la gamétogenèse.
Brassage intrachromosomique et diversité des gamètes.
- En Prohase 1 : bivalents = tétrades
Chiasma entre les chromatides paternelles et maternelles
= Crossing-over => Chromosomes « patchwork »=> C. recombinés
=> Brassage intrachromosomique (en plus du brassage interchromosomique)
- Bilan : Chaque gamète contient un lot haploïde unique de chromosomes.
6-24 La fécondation. Autre source de diversité génétique
A- Un même scénario pour toutes les espèces : Mammifères (humains) Doc1
Phase 1 : Arrivée des gamètes mâles
- Déblocage de la méiose => ovotide + GP => ovule
- Traversée des cellules folliculaires => resserrement des cellules = barrière 1
Phase 2 :digestion/traversée de la zone pellucide
Phase 3 : contact entre les membranes plasmiques ovule-spermato.
=> sécrétion de la membrane de fécondation par l'ovule = barrière 2
- Formation d'un canal membranaire
- Entrée du noyau mâle dans le cytoplasme et décompaction = 2 pronucléi
- Assemblage des chromosomes en métaphase de 1° mitose = Cellule oeuf
B- Fécondation et diversité génétique des individus
Nouveaux génotypes => exemple des F2 chez les mouches (AP3 p3) ou les souris (livre)
=> tableau de croisement
4 phénotypes différents
9 génotypes différents :
3 parentaux (P1, P2, F1)
6 nouveaux : 4 homozygotes simples et 2 doubles
Fécondation= assemblage de 2 gamètes uniques
=> 223 x 223 = 246 (sans les brassages intrachromosomiques)
Chaque individu est génétiquement unique au monde (à part les vrais jumeaux)
=> diversité infinie !
7-26 Des accidents au cours de la méiose
A- Des anomalies de la répartition des chromosomes
2 exemples à l’origine de disfonctionnement :
La trisomie 21.
Le syndrome de Turner.
Origine : non dissociation
soit des chromosomes homologues en méiose 1
soit des chromatides en méiose 2
Remarque : nombreux cas possibles mais souvent non viables (fausses couches)
B- Des accidents chromosomiques sources de diversité génétique
Accident : crossing-over inégal => des chromosomes recombinés
Avec des tronçons en moins =>donc des zones haploïdes
Avec des tronçons en plus => donc des zones polyploïdes (tri, …)
=> Duplication de certains gènes sur certains chromosomes
Constitution d’une famille multigénique : exemple de l’hémoglobines (AP4)
Description: hétéroprotéine (chromoprotéine) hème+globine (spécifique)
1 globine = 4 chaînes protéiques 2 alpha, 2bêta pour HbA adulte (la plus abondante)
Il existe 6 chaînes possibles => donc 6 gènes différents
6 locus sur 2 chromosomes : 11 (bêta, delta, epsilon, gamma) et 16 (alpha, zeta)
Au cours de la vie: activation et mise en sommeil
Embryon ( z a )
Fœtus: HbF ( a g )
Imago: HbA1( a b ) ou HbA2( a d )
Remarques:
Protéines similaires (séquence – fonction) => molécules Homologues
Présentes dans le même génome => famille multigénique
Mise en place de la famille multigénique:
Duplication + Translocation <=> Crossing-over inégal
Mutations différentielles
Rappel: Molécules homologues => molécule issues d’un ancêtre commun
Protéines similaires (séquence – fonction) => molécules Homologues
Présentes dans le même génome => famille multigénique
=> arbre de parenté construit sur le pourcentage des différence entre les molécules
Bilan 31
Test 34
* * * * * * * * * * * * * *
B- D'autres mécanismes de diversification des êtres vivants
1-40 Un mécanisme de diversification des génomes : polyploïdisation
A- L’histoire d’espèce polyploïde Spartina anglica
S. maritima : 2n = 60
Introduction de S. alterniflora 2n = 62
Hybridation => S. townsendii 2n = 30+31
Stérile (appariement incorrect)
Reproduction asexuée (bouturage, …) => extension
Accident durant une mitose: Anaphase sans séparation cellulaire => S. anglica 2n = 122
=> 2 lots des chromosomes parentaux
Non stérile et envahissante
B- L’importance dans l’évolution des especes
Autopolyploïdie (chez la même espèce) - Allopolyploïdie (entre espèces différentes)
Fréquent chez les végétaux: 70 % des angiospermes
Plus Rare chez les animaux.
2-42 Les transferts « horizontaux » de gènes
1- Des mécanismes connus de transferts horizontaux
Transfert direct depuis le milieu de culture => important chez les bactéries
Transfert indirect par infection virale
2- Des arbres phylogénétiques apparemment contradictoires
Arbres construits avec 2 sortes de molécules homologues
Des gènes fondamentaux => arbre a
Un gène d’une protéine anti-gel => arbre b différent
Conclusion : le gène fut transféré ponctuellement à des espèces différentes.
3- Les arbres phylogénétiques sont plutôt des réseaux phylogénétiques.
Ordinairement: transfert vertical (parents => descendants) => arbre phylogénétique
Avec transfert horizontal => liens entre branches de l'arbres => réseau phylogénétique
3-44 Gènes du développement et plan d’organisation
Les mêmes gènes pour construire des plans d’organisation différents.
Une comparaison de gènes homéotiques.
Gènes homologues entre espèces différentes
Gènes homologues en familles multigéniques dans chaque espèce
Importance de l'ordre des gènes sur le chromosome => axe antéro-postérieur.
Activation chronologique et localisée des gènes
B- Des cas particuliers
Les serpents sans pattes.
Vertèbres avec/sans appendices
Serpents : uniquement des vertèbres avec côtes
Zone étendue de l’expression de ce gène
Fausses pattes chez les chenilles.
Gène inhibant l’expression du gène responsable des appendices.
Présent dans l'abdomen des adultes => appendices absents sur les anneaux de l'abdomen
Absent chez la larve => appendices présents sur tous les anneaux
4-46 Gènes du développement et morphologie
A- Les pinson de Darwin
1- Forme du bec et expression du gène Bmp4.
Isolement géographique + nourriture disponible => pression de sélection
=> Morphologie du bec selon le régime alimentaire
Gène Bmp4 : chronologie + intensité => variations : pointu – fort - allongé
Localisé => pointe du bec
Précocité => Amplifié
Intensité => Accentué
Mise en évidence de l’intensité de l’expression du gène: voir schéma
B- Chronologie et durée de l’expression génétique.
Les étapes du développement: jeune - adolescent - adulte
La durée des étapes varie selon les espèces =>Exemples:
Blocage au stade juvénile chez le cerf des îles => petite taille des bois
Allongement du dernier stade (adulte) au dépens des 2 premiers => rostre plus long chez des oursins microscopiques.
5-48 Symbioses et diversité des êtres vivants
Association à bénéfice réciproque
1- Les mycorhizes : une croissance favorisée
Association champignons (filaments) + racines de plantes => croissance assurée
Champignon => fourniture d’eau et de sels minéraux
Plante => fourniture de matières organiques
2- Le lichen : Des nouvelles molécules
Association algue + champignon
Production d'un pigment protecteur du soleil : la pariétine
3- Fourmis champignonnistes : nouvelles structures
Réserves mycélliennes de sucres et protéines
4- Fourmis champignonnistes : nouveau comportement
Déplacement des anémones symbiotiques (algues vertes dans les tentacules) vers la lumière
6-50 Une transmission culturelle des comportements
Un comportement résulte de :
Une structure génétiquement déterminée
Un apprentissage (l’usage dans son environnement)
A- L’apprentissage du chant chez les oiseaux
La diversité du chant chez les pinsons mâles
Intérêt: choix sexuel des femelles
La transmission du chant chez le Diamant mandarin.
2 individus dans 2 environnements sonores => 2 chants différents.
B- L’utilisation d’outils chez les chimpanzés
Nombreuses pratiques culturelles, selon les communautés
Observation + imitation
Expériences => confirmation de la transmission
Le non usage entraine l’oubli
Bilan 55
Test 58
* * * * * * * * * * * * * *
C- l'Homme dans l’évolution
3-88 La grande famille des primates
A- Des espèces de primates actuelles et fossiles.
Des caractères dérivés qui fondent le groupe des primates.
Orbites rondes et larges, à l’avant => vision binoculaire
Pouces opposables
Ongles au lieu de griffes
Le plus vieux fossile : 55 MA
Exemple : Ida, (1 m – 800 g) proche des Lémuriens (peigne dentaire – incisive)
B- Un arbre phylogénétique des grands groupes de primates
Selon différents caractères dérivés partagés => ancêtre commun virtuel
voir AP5
Construire un arbre à partir des caractères dérivés :
Résultat
4-90 La diversité des grands singes : les hominoïdes AP5
Une grande diversité, aujourd’hui disparue
Les derniers « grands singes ».
Une parenté précisée grâce à des données moléculaires.
Une diversité connue grâce aux fossiles.
Proconsul 18 MA
Toumaï 7MA
1-84 Une remarquable proximité génétique
Une comparaison des caryotypes de quelques hominoïdes
Comparaison du caryotype de quatre espèces.
Des différences qui peuvent s’expliquer par des remaniements chromosomiques.
Analyse du séquençage des génomes : Homme - Chimpanzé
Similitude de 98,77 % - séquences de nucléotides
Autres différences : courtes séquences
=> insertions – délétions – duplications (copies de gènes)
Total des différences = 6-7 %
Hommes et Chimpanzés partagent un ancêtre commun récent (91)
Arbres => 6-8 MA
Beaucoup de « comportements » partagé avec l’homme
=> Bagage ancestral commun
5-92 Les caractères dérivés propres aux humains Pl2
Principaux caractères dérivés partagés
2-86 L’acquisition du phénotype humain ou simien.
A- Les principales étapes du développement
Phase embryonnaire => mise en place des organes
A partir de cellules souches :
Processus régulé dans le temps (durée) et l’espace (lieu) – gènes homéotiques
Neurones du cerveau 5000/s
Croissance
H- voûte cranienne – menton => stade juvénile allongé
C- crâne étiré (trou vers arrière) – prognathisme + crocs
B- L’importance de la relation aux autres individus.
Exemple: le langage articulé : spécificité de l’Homme
Organe adapté : larynx en position basse
L’organe seul ne suffit pas :
- Les « enfants sauvages » ne développent pas de langage articulé
- La mise en place se fait durant les premiers stades , à partir de différentes fonctions sensorielles stimulées => environnement
6-94 Des caractères partagés par de nombreux fossiles Pl2
Les principaux groupes
- Australopithèques (Lucy : 1974 Ethiopie par Yves Coppens => A. afarensis)
- Paranthropes
- Homo
- Homo habilis
- Homo erectus
- Homo sapiens
Néanderthalensis
Sapiens
Quelques remarques
A noter:
- Crâne: volume croissant
- Outils: avec la pierre => ...lithique
- Géographie: Sortie d'Afrique de H. erectus
- Rites funéraires: après H. erectus
7-96 Une phylogénie en discussion PL2
¤ Une évolution buissonnante:
¤ Homo erectus : La sortie du berceau aricain
¤ Homo néeanderthalensis :
Quelles relations avec H. sapiens ?
Strictement en eurasie
Populations isolées par les glaciations
Eteint il y a 30 000 ans
1-4 % du génome néanderthalien se retrouve dans les populations eurasiennes
=> échange limité
¤ L’origine de l’homme moderne
Plusieurs scénarios sont possibles.
Arche de Noé – Out of Africa - Remplacement
Multirégional - Candélabre
Bilan 101
Test 104
* * * * * * * * * * * * * *
D- Evolution et biodiversité
1-64 Mécanismes évolutifs et biodiversité AP6
A- La sélection naturelle
Exemples
Phalène du bouleau
Drépanocytose
Un mécanisme automatique
Variabilité dans la population
Hérédité des variations
Reproduction différentielle (avantage sélectif)
B- Le jeu du hasard
Trois niveaux d’intervention du hasard.
Hasard des mutations aléatoires à l’origine des allèles
Hasard de la dérive génique avec l’effet fondateur
Hasard des variations de l’environnement => (+/-) avantages sélectifs
Climatique (paludisme)
Géologique (Volcans / tectonique – isolement géographique)
Astronomique (Météorites)
Anthropique (Phalène)
Conséquences de variations majeures = crises biologiques
Exemple: la Crise crétacé-tertiaire (Doc)
Disparition- Extinction des Dinosaures
Emergence-Diversification des Mammifères
2-66 Comprendre l’histoire d’une population
A- Sélection naturelle et fréquence des éléphants sans défenses
Dans les populations naturelles. Majoritairement avec défenses
Caractère : défenses (dominant) – sans défense (récessif)
Avantage sélectif = présence de défense
Une population d’éléphants en Zambie.
Environnement anthropique : braconnage
=> Avantage sélectif = absence de défense
Avec le temps => population Majoritairement sans défense
Conséquence :
Réduction de la population
Majorité de sans défense
B- Quand la dérive génétique s’en mêle
L’histoire d’une population d’éléphants en Afrique du Sud : Addo
Origine : 1831 avec 8 femelles et 3 mâles = petite population sauvegardée
Aujourd’hui : population reconstituée avec 98 % des femelles sans défenses
=> effet fondateur important avec dérive génique
Autres populations d’Afrique du Sud
Confirmation moléculaires de populations différentes par effet fondateur
3-68 L’espèce : des définitions et des critères
A- Le concept d’espèce a changé au cours du temps
La notion pré-darwinienne de l’espèce.
Etres vivants semblables et reproductibles à l’identique
=> une classification par ressemblance en groupes (taxons) emboités :
Règne – Embranchement – Classe – Ordre – Genre - Espèce
Vision fixiste de la nature sans question sur les origines.
Une définition post-darwinienne en lien avec la théorie de l’évolution.
Parenté plus ou moins grandes (organes – molécules => homologues)
Variabilités plus ou moins importantes (allèles) et permanente (générationelle)
=> Evolution des groupes dans le temps et l’espace (environnements)
Emergence de groupes (espèces) nouveau = spéciation
Disparition de groupes = Extinction de groupes (espèces)
Interfécondité des individus = une espèce => entité dynamique
B- Concrètement pour délimiter une espèce, nombreux critères dont :
Critères phénétiques = descriptifs
Critères écologiques
Milieu de vie
Régime alimentaire
Critères biologiques
Interfécondité
Analyse moléculaire
4-70 Des exemples de spéciation
A- Spéciation avec isolement géographique
Un exemple de spéciation chez un lépidoptère.
Fragmentation de l’aire de répartition par les glaciations
2 sous groupes à évolution parallèle
Extension des aires => même zone de répartition mais reproduction impossible
=> 2 espèces différentes
B- Spéciation dans un même milieu : adaptation alimentaire différentielle
Spéciation chez les Cichlidés du lac Apoyo.
Une population originelle avec variation alimentaire surface-profondeur
Les mieux adaptés profitent des aliments soit en surface soit en profondeur
Non reproduction des intermédiaires
Constitution de 2 groupes de plus en plus adaptés => 2 espèces
Bilan 75
Test 78
* * * * * * * * * * * * * *