D1
Les continents et leur dynamique
* * *
D1-A ~ Zones de subduction et production de croûte continentale
* Acquis (138)
1- Les temps géologiques D1PL1
2- Structure de la terre
QCM : quelques notions de 1°S
Exo 1: schéma de la structure
D1PL2
Descriptive: Noyau – Manteau - Ecorce
Dynamique: Lithosphère - Asthénosphère
a- Tectonique globale:
Lithosphère rigide sur Asthénosphère fluide
plaques – limites actives – mouvements
Divergence => Rift
Convergence => Subduction
Coulissage => Failles transformantes
Principales plaques => planche
Depuis 200 MA : éclatement de la Pangée (continent unique)...
b- Zone d'écartement des plaques: rift et dorsale
2 arguments:
- Sédimentaire : les roches au contact du plancher basaltique ~ Jurassique
- CMT fossilisé dans le basalte: les inversions du CMT
Formation du plancher – fracture : rift - écartement latéral progressif.
3- Une roche
a- Définitions
Roche: Association, +/- compacte, de minéraux:
Granite avec: quartz, feldspath, biotite,...
Calcaire avec calcite, argiles,...
Minéral: association de mailles élémentaires identiques: quartz, calcite...
Maille élémentaire: association minimale d'atomes déterminant un minéral, ayant une forme géométrique spécifique.
Quartz = SiO2, Calcite = CaCO3, [« molécule minérale »]
Quand le minéral est limité par des faces géométriques = cristal
b- Dans un paysage: différentes familles de roches
Sédimentaires: Calcaires, Marnes,...
Origine: sédiments issus de l'érosion
Compaction: Tassement avec départ d'eau
Diagénèse: cristallisation (« soudure ») entre les minéraux => roche
Magmatiques:
Origine: cristallisation +/- rapided'un magma par refroidissement
Cristallisation lente en profondeur => roches intrusives - plutoniques: Granites
Cristallisation Rapide en surface => roches effusives - volcaniques: Basaltes
Métamorphique: variation P T° - réorganisation solide des mailles élémentaires
Les mailles élémentaires sont stables pour certaines valeurs de P et T°
Avec la profondeur, les valeurs P-T augmentent naturellement = gradient géothermique
Dans les zones non affectées tectoniquement => géotherme normal
La hausse de P-T peut perturber les mailles élémentaires, à l’état solide
=> réorganisation géométrique des atomes
=> changement de maille élémentaire
=> changement de minéral = minéral métamorphique
Le carbone graphite => carbone diamant
Roches métamorphiques à partir d’une roche sédimentaire : Argile
Schistes -> Micaschistes -> Gneiss
Si les conditions P-T deviennent extrêmes, alors il y a fusion de la roche
=> roche magmatique = Granite (dit d’anatexie)
1-190 Le volcanisme des zones de subduction
AP1
A- Un volcanisme explosif.
- L’indice d’explosivité des éruptions volcaniques. VEI
=> Echelle d’intensité
Ejectats = Téphras (hors lave)
- Les produits rejetés lors d’une éruption explosive.
Décompression/Dégazage
Particules minérales +/- grosses : Cendres (< 2mm) – Lapillis (2-60 mm) – Blocs (>60 mm)
Gaz : H2O – CO2 - SO2 CO2 - N2 - H2 …
B- Des laves à viscosité élevée.
- Des éruptions explosives liées à la viscosité des magmas.
Viscosité élévée => fracturation importante
=> nuage lourd de gaz et particules = nuée ardente
- Facteur de viscosité : la teneur en silice.
2-192 Les roches magmatiques des zones de subduction
Roches magmatiques et minéraux
Principaux éléments :
Si O Al Fe Mg K Na Ca
<- 80 -> <----------20---------------> % (nombre)
Croûte: Si + Al = Sial (+O)
Manteau : Si + Mg = Sima (+O)
Les associations : nombreux oxydes dont : SiO2 Al2O3 …H2O
1- Des roches effusives( volcaniques)
Andésite et rhyolite
Stucture : microlithique
Particularités : Pyroxène <=> Quartz - Feldspath
2- Des roches intrusives (plutoniques)
Diorite
Structure : grenue
Particularités : même composition que l’andésite
3- Analyse comparative : Diorite - Granite - basalte
Plagioclase - pyroxène <=> Basalte (croûte océanique)
Mica – Amphibole <=> Granite (croûte continentale) => minéraux hydroxylés
Diorite et andésite sont issus d'un magma "mixte"
Question : quelle est l’origine de ces minéraux hydroxylés dans le magma ?
3-194 La genèse des magmas des zones de subduction
B- Les roches de la croûte océanique
AP2- Trajet du Gabbro (croûte océanique)
Hydratation au cours du parcours comme plancher océanique
Plagioclase + Pyroxène + eau => Hornblende (amphibole verte)
Plagioclase + hornblende + eau => Chlorite + actinote
Déshydratation au cours de la subduction
Plagioclase + Chlorite + Actinote => Glaucophane + eau
Plagioclase + glaucophane => grenat + jadéite + eau
De l’eau est libérée en permanence : que devient-elle ?
A- Les conditions d’une fusion partielle du manteau en zone de subduction.
Conséquences de la déshydratation : la péridotite de la plaque chevauchante s’humidifie
Les valeurs P/T de fusion de la péridotite changent : elles diminuent
Ceci entraine localement la fusion partielle de cette péridotite hydratée
=> magma gabbroïque (basaltique)
Conséquences de la fusion partielle de la péridotite
Le magma partielle « humide » progresse vers la surface
Au contact de la base de la croûte continentale
=> début de fusion partielle des granitoïdes
4-196 La mise en place des roches des zones de subduction
B- Une production de roches de composition granitique. 2 apports :
- Différenciation magmatique dans la croûte continentale par cristallisation fractionnée
Ascension – refroidissement - cristallisation progressive des minéraux
- Premiers minéraux à cristalliser: olivine pyroxènes
- Derniers : micas, feldspaths et quartz
- Contamination des magmas par 2 apports des roches encaissantes
- Roches sédimentaires - métamorphiques, issues du prisme d'accrétion des sédiments océaniques
- Les roches granitoïdes.
A- Généralisation
- Une production de croûte continentale dans toutes les zones de subduction (la façade Ouest des amériques; Alaska – Terre de feu)
- Dans les temps géologiques :
Les plus vieux continents = cratons début à l’Archéen
Formation non continue
- Grande activité au protérozoïque: croissance des continents
- Stabilisation phanérozoïque => Lithoshère continentale produite = lithosphère continentale détruite
Bilan p 201
test p 204
QCMD1A
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D1-B : La formation des chaînes de montagnes
1-166 Un modèle de formation d’une chaîne de montagnes
A- De l’ouverture océanique à la collision continentale.
Chronologie :
- Divergence: Ouverture – expansion océanique
- Convergence: Fermeture océanique - subduction
- Collision continentale - épaississement de la lithosphère = relief
B- Les Alpes : une chaine de montagnes conforme au modèle D1pl3
3 grands domaines
Domaine Dauphinois: 2 grands ensembles
- Sédimentaire plissé: Vercors, Grande Chartreuse
- Massifs cristallins externes: Mt Blanc, Belledone, Pelvoux, Mercantour
Domaine Briançonnais: 2 grandes séries et des particularités
- Des formations avec socle houiller et des massifs métamorphiques: Gd St Bernard, Maurienne, Vanoise.
- Des "paquets" de plancher océanique: les ophiolites; Massif du Chenaillet…
Domaine Piémontais : 2 grands ensembles
- Massifs métamorphiques: Queyras, …
- Massifs cristallins internes: Dent blanche Dora Meira, Grand Paradis,
Issus d’un métamorphisme paroxysmique donnant des granites d’anatexie.
2-168 Les traces d’un ancien océanique
A- La. structure verticale de la lithosphère océanique.
Sédiments sus-jacents
- Basaltes en oreillers (pillows lavas)
- Basaltes filoniens dans du gabbro
- Gabbros
- Péridotite
Asthénosphère
B- Une écaille de plancher océanique au massif du Chenaillet.
Un affleurement particulier près du massif du Chenaillet : des Radiolarites:
- Roche de dépôt de tests siliceux de radiolaires : protozoaires planctoniques
- Dépôt en grande profondeur au-delà de 4000 m => Fonds océaniques
Dans le massif du Chenaillet : roches du plancher océanique
Croûte océanique :
- Basaltes en oreiller (300/400 m) => coulées sous-marines, Rift
- Basaltes filonniens
- Gabbro et métagabbros(150 à 200 m) => Croûte océanique
Manteau lithosphérique
- Péridotites serpentinisées (plus ou moins altérées/métamorphisées)
3-170 Les traces d’une marge continentale passive
A- Les structures géologiques d’une marge passive actuelle.
Morphologie structurale d’une bordure océanique :
Confirmation par sismique réflexion : 2 sortes de surfaces (interfaces) de réflexion :
- Changement de roches (socle cristallin – sédiments)
- Plan de faille
B- Une succession de blocs basculés dans les Alpes entre Grenoble et Briançon D1pl3
Les dépôts racontent l’histoire :
Le trias est solidaire du socle
Conséquence de l’étirement = amincissement de la lithosphère
=> Formation d’un bassin sédimentaire
=> Les failles d’étirement ont commencé après le trias
Les dépots jurassiques sont au début en biseaux
=> Le jeu des failles a continué pendant le jurassique => basculement continu des blocs
Dépots considérables par endroit => Vercors…
Les dépots crétacés sont discordants
=> Postérieurs aux mouvements
La collision fait remonter les « pointes » cristallines => dégagées par l’érosion.
=> Massifs cristallins externes
4-172 Les témoins d’une ancienne subduction
- Dans le Queyras et à côté :
Des métagabbros : schistes bleus et des éclogites
=> des écailles de plancher océanique ayant participé à une subduction
- Les 2 causes de la subduction (5-174)
+ La croûte océanique devient plus lourde en s’enfonçant dans la subduction.
Eclogites plus dense que Basalte/Gabbro
+ Le manteau lithosphérique océanique se refroidit et s’épaissit au cours du temps.
Flux géothermique = perte de chaleur permanente de la Terre
=> Descente progressive des isothermes dont celui de 1300 °C
1300°C = limite de changement d'état de la péridotite: solide <=> ductile
=> épaississement du manteau lithosphérique de péridotite
Vue la densité de la péridotite: solide (3,30) / fluide (3,25)
=> Le manteau lithosphérique devient de plus en plus lourd en s'éloignant de la dorsale
+ Bilan: la lithosphère océanique s'alourdit avec le temps jusqu'à devenir plus lourde que l'asthénosphère
Ce qui l'empêche de s'enfoncer = 2 flotteurs :
- Lithosphère continentale, plus épaisse et plus légère
- La jeune croûte océanique jeune (plus légère) : gabbro (2,97) schistes verts (2,75)
+ Déclenchement de la subduction: Des accidents tectoniques provoquant des ruptures
6-176 Les traces de la collision continentale
- Des roches continentales issues de UHP : coésites et diamants (173)
Au cœur d’une collision de continents
- Des lithosphères continentales qui se chevauchent A-176
- Sismique réflexion : Chevauchement d’écailles continentales
Déformations caractéristiques : plastiques ou cassantes D1pl3
- Plissements
- Failles inverses – plis failles
- Des nappes de charriage E => O
Contacts anormaux entre du Trias au-dessus de tertiaire
=> Glissement/déplacement de zones de dépôts par dessus la région voisine (semelle de gypse)
- Des modifications profondes de la lithosphère continentale. B-177
Les racines des écailles continentales s’inscrivent dans le prolongement de la subduction
=> tendance à l’épaississement crustal
Vérification par tomographie sismique (structure - T°) sous l’Himalaya :
=>Subduction de lithosphère continentale !
Bilan : le modèle est bien confirmé !
- Ouverture océanique
- Fermeture océanique
- Collision continentale
Bilan : 181
Test : 184
QCMD1B
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D1-C : La croûte continentale
1-144 La lithosphère en équilibre sur l’asthénosphère
A- La répartition des masses à la périphérie du globe terrestre
Observations :
Structure générale : Croûte-Manteau / Lithosphère-Asthénosphère
Si Structure homogène => sphère parfaite => pellicule d’eau 3 Km
Réalité:
=> Bosses (montagnes) – Creux (océans)
=> La Terre est une sphère déformée par son mouvement
- Ecartée à l'équateur
- Ecrasée aux pôles
Gravité – Pesanteur (champ d’accélération / attraction)
Mesurable => valeur moyenne = 9,81 m/s² [N/Kg]
Variations de l’intensité de pesanteur terrestre = gravimétrie
Bouguer en Montagne (1738)
g (réelle) < g (Théorique) => déficit = anomalie négative
Cartes d’anomalies gravimétriques : carte de France
Déficit (bleu) = anomalies négatives => Alpes
Surplus (rouge) = anomalies positives => Vieux massifs
B- 2 modèles pour comprendre
1- Airy : même bois – différentes colonnes selon la taille (oranges sur le schéma)
Shéma => enfoncement en fonction de la taille = fuseau
2- Pratt : différents bois même taille (bleu – mauve – violet sur le schéma)
Schéma => enfoncement en fonction de la densité = plan incliné
Jeune océan = 3000 / 4000 m
Vieil océan = 5000 / 6000 m
Remarque : au départ de la dorsale, l’enfoncement est du à l’épaississement du manteau lithosphérique (subsidence thermique)
Conformité des modèles
Airy => croûte continentale relativement homogène => correct
Pratt => croûte océanique : évolution de la densité => correct
Par rapport à un repère commun = limite manteau inférieur
Déficit gravimétrique en montagne : 2 raisons
- L’enfoncement du manteau lithosphérique => dépassement de l’isotherme 1300°C
=> diminution de la base de la lithosphère : moins de péridotite solide (plus dense).
- Erosion du massif => diminution de la surface de l’écorce => allègement
2-146 Epaisseur et densité de la croûte continentale
A- Mesure de l’épaisseur de la croûte continentale
AP5 => dans les Pyrénées
- Principe :
schéma
- La profondeur variable du Moho dans le sud-est de la France. (livre)
Sismogramme => dt = 62 mm / 10 s X 49 mm = 7,9 s
Calcul => à partir de H comment calculer D ?
Gardanne : H = 28,9 Km D = 3,9 Km
Digne : H = 40,7 Km D = 54,3 Km
B- La densité de la croûte continentale.
Le granite : principale roche de la croûte continentale.
Magmatique plutonique/intrusive
Principaux minéraux : quartz – Feldspath
Principaux éléments chimiques : Si O Al (Sial <=> Sima)
Estimation de la masse volumique du granite et à d’autres roches.
M = 118 g
V = 217 – 172 = 45 cm3
MV = 118 / 45 = 2,62 g/cm3
Comparaison
d Granite/Diorite < d Gabrro/Basalte < Péridotite
3-148 Des indices tectoniques de l’épaississement crustal
- Déjà vu : Empilement d’écailles continentales dans la zone de collision continentale
Par sismique réflexion
A- Des indices d’une compression des roches de la croûte
Des plis => une déformation souple (plastique) des roches.
Des failles inverses => déformation cassante des roches.
B- Des empilements rocheux sur de grandes surfaces.
- Le massif du Lautaret, un ensemble rocheux « qui a voyagé ».
Analyse des terrains :
H : Carbonifère-Permien ; T : Trias ; J : Jurassique ; C : Crétacé ; E : Eocène
2 Séries au-dessus de l’éocène de la base (bas gauche) :
Nappe 1 = T – J – C – E
Nappe 2 = H – T – C
Chronologie anormale
=> Des roches anciennes reposent sur des roches récentes
= 2 zones de contact anormal => 2 discordances
Scénario : Les séries, formées ailleurs, ont glissé par dessus les roches autochtones
= nappes de charriage
Age: postérieur aux dernières roches concernées => Tertiaire (après l'Eocène)
4-150 Des indices pétrographiques de l’épaississement crustal
A- Des transformations affectant les roches sédimentaires de la croûte continentale
Remarque : les boues à l'origine du calcaire (particules de calcite) sont abondantes en zones inter-tropicales
En dehors de ces zones la majorité des boues sédimentaires sont riches en Argiles et sable
Roche d’origine : compaction – diagenèse des sédiments => roches sédimentaires
Transformation de roches sédimentaires à la plage de la mine :
Argile => argilites
Argile et sable => arkoses ou grauwackes
[Sables => grès Calcite => calcaires]
Indice : par compaction => circulation de liquide +/- riche en silice
=> filons de silice interstratifiés
Filons plissés => compression de la région
Roches métamorphiques :
Après les schistes (à chlorite et séricite): les micaschistes
Observations :
- présence d’une schistosité (débit en feuillets) => compression général
- les filons de quartz sont plissés => Plissement
- Présence de minéraux repères :
- Absents dans les sédiments : biotite, staurotide, grenat, disthène.
=> Formation à partir des minéraux présents = Changement de mailles élémentaires => Métamorphisme
Degré de métamorphisme => Domaine de stabilité des minéraux repères
Staurotide – disthène
=> 25-30 Km de profondeur / 500 °C
Transformation métamorphique ultime : Gneiss
Absence de schistosité / formation litée :
Quartz-Feldspath / biotite
B- Les conditions d’une fusion partielle de la croûte continentale
Les migmatites, des roches présentant des indices de fusion partielle
=> des lits clairs
= début d’anatexie: certains minéraux commence à fondre (déstabilisation des mailles élémentaires)
5-152 L’âge de la lithosphère continentale
Le principe du géochronomètre rubidium/strontium. AP6
La méthode de la droite isochrone.
La droite relie des points obtenus avec des échantillons (ou de minéraux) du même âge
Coefficient directeur de la droite = a
t = ln(a+1)/lambda
Des roches très anciennes dans la croûte continentale
La détermination de l’âge d’un granite : calcul de l’âge du granite de St Sylvestre (B3)
Travail fait en classe
Les roches présentes sur Terre depuis la formation des premiers continents.
Les vieux cratons : de 2,5 à 4 GA
Roche la plus vieille: Gneiss d'Acasta = 4,03 GA
Comparaison avec le plancher océanique < 200 MA
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D1-D : La disparition des reliefs
2-212 La dégradation des roches
A- L’érosion : dégradation mécanique
Facteurs climatiques et biologiques.
Variations de T°: dilatation-contraction (en surface)
Gel-Dégel => dilatation de la glace
Glaciers => rabotage de la roche => stries glaciaires
Racines des plantes
B- L’altération : dégradation chimique.
L’altération par le phénomène d’hydrolyse.
En général : transformation des minéraux par la présence de l’eau
Feldspath Orthose + eau => illites + silice + ions K
En compléments:
Eaux chargées (acides…) par lessivage de l'atmosphère
Humidité riche en sécrétions biologiques (racines, bactéries, champignons…)
L’altération dépend de la solubilité des ions , fonction de leur potentiel ionique
Cations solubles : K Na Ca Fe++ Mg - charge faible
Cations précipitants : Al Ti Mn Fe+++ => métaux (bauxite…) insolubles
Oxyanions solubles : Si C P N B… - charge forte
1-210 L’aplanissement des chaînes de montagnes
A-Les massifs Montagneux en France.
Des Paysages différents. Des âges différents
Bretagne – Massif central – Vosges => reliefs usés
Pyrénées – Alpes => reliefs élevés
B- La destruction des reliefs au cours du temps : thermochronologie
Désintégration de 238U dans un minéral
=> perturbation du réseau cristallin (mailles élémentaires) en fonction de la température
=> position des isothermes 110° et 60°dans le temps
Hauteur parcourue par ce minéral entre les 2 isothermes = Epaisseur érodée
=> Vitesse d’érosion
Quelques dizaines de millions d’années pour aplanir une chaîne de montagnes. Exemples:
Alpes suisses : 24 Km en 38 Ma
Hymalaya : 20-25 Km depuis 20 Ma
3-214 Le transport des produits issus de l’altération
A- Le transport des éléments par les cours d’eau
Transport : suspension, solution et roulement.
La charge sédimentaire d’un cours d’eau = masse / Tps
MES (matière en suspension)
MDT (matière dissoute totale)
Exemple l’isère à Grenoble : bilan sur une année (grandes variations saisonnières)
MES = 2 Mt/an MDT = 1,73 Mt/an
Bilan = Erosion (charge sédimentaire) = 3,73 Mt/an
En rapport avec le bassin versant : = 350 t/km2 /an
B- Le dépôt des sédiments dans des bassins sédimentaires.
Flux sédimentaire = masse de sédiment / tps
Exemple : le delta du Gange. (+Brahmapoutre)
Superficie = 105 000 km2
Flux sédimentaire = 1 / 2 Gt/an
Estimations : vitesses d’érosion des continents
Flux sédimentaires des grands bassins (carte)
Densité moyenne ~2,7
Moyenne de 1 à 1,5 cm / siècle
Variations selon la jeunesse des reliefs, couvert végétal, …
4-216 Des réajustements isostatiques
A- Des roches plutoniques en surface grâce à l’isostasie
Des granites formés en profondeur affleurent, aujourd’hui, en surface.
Géochronologie : Rb/Sr => date de cristallisation
T° de cristallisation + gradient géothermique => Profondeur de cristallisation
Bilan => épaisseur érodée
Relation entre l’érosion et la remontée isostatique dans les Alpes.
Analyse de :
Importance (épaisseur) de l’érosion (roches intrusives en surface)
Flux sédimentaires
L’évolution de la topographie
=> Estimation du volume sédimentaire dans les bassins périalpins
=> Estimation du rebond isostatique
B- Des modèles illustrant la remontée de roches profondes par isostasie-AP7
Un modèle de remontée de roches plutoniques liée à l’isostasie.
5-218 L’étirement des chaînes de montagnes
Les indices d’une extension au coeur des Alpes D1pl4
Des observations de terrain => failles normales dans une nappe de charriage
Des données sismotectoniques : l’analyse des sismogrammes :
Emplacement des foyers
Le jeu des failles : normale – inverse – cisaillante
Bilan : majorité = normales => étirement
Des mesures géodésiques => réseau REGAL = 14 stations GPS depuis 1997
Extension : Lyon – Turin => éloignement de 0,5 mm / an (faible amplitude)
Bilan : L’étirement et l’érosion entrainent l’aplanissement des chaînes de montagnes
Convergence lithosphérique => Collision = Relief jeune
Racine crustale (Moho)
Racine lithosphérique
Blocage de la convergence ; conséquences du relief :
Erosion en surface = rééquilibrage isostatique
Racine lithosphérique au-delà de l’isotherme 1300°C
=> changement d’état du manteau lithosphérique = fluide
Flux de la péridotite fluide (moins dense) sur les côtés => frottement
Résultat: étirement dans la zone centrale + compression dans la zone périphérique
Bilan 223
Test 225
QCM D1D